Des fonctions de management qui impliquent de nouvelles compétences
Dans un précédent volet de l’étude, le CDSE constatait une évolution du rôle de la Direction Sécurité et Sûreté Corporate (SSC) vers celui de « business partner, interlocuteur privilégié des gouvernances, au cœur d’un large écosystème de compétences et d’acteurs ». Le directeur SSC doit être capable de fédérer et d’adapter son positionnement.
Ce premier volet avait permis d’identifier également 3 niveaux d’interventions complémentaires au sein de la filière, et un niveau opérationnel :
- Gouvernance et pilotage
- Expertise, conseil et déploiement
- Analyse, veille et suivi.
- Activités opérationnelles
Ce nouveau volet met en avant l’attractivité de la filière pour les profils issus de la fonction régalienne et pour les cadres d’entreprises, bénéficiant d’un positionnement stratégique et d’une rémunération jusqu’à 15 % supérieure à celles du marché.
Un constat qui met en exergue un plafond de verre pour les profils issus de formations plus théoriques. Ces derniers manquent de reconnaissance par rapport à des collaborateurs bénéficiant d’une expérience institutionnelle. Par ailleurs, la filière reste très peu féminisée, à l’exception de l’échelon « Veille, Analyse et Suivi » (57%).
La crise sanitaire 2020 a mis sur le devant de la scène l’importance des métiers de la sécurité et de la sûreté corporate en entreprise, alors que les risques sont de plus en plus nombreux.
